BIEN-ÊTRE

POUR LE BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX ET DES AGRICULTEURS

Des chemins entretenus et adaptés est une affaire de bien-être et de santé pour l’animal. C’est pour cela qu’ECOVEGETAL met son savoir-faire en matière de gestion des eaux de pluie au service de ce bien-être. La création de surfaces perméables stabilisées, portantes et drainantes, favorise :

  • Augmentation de la durée de pâturages 
  • La réduction des maladies de pieds
  • Une facilitée déplacement 
  • Un sol confortable et hygiénique 

Conscient des enjeux d’une exploitation agricole, ECOVEGETAL propose des solutions économiques et écologiques pour l’agriculteur et l’exploitant. Pour votre confort au quotidien, stabilisez vos sols pour qu’ils soient praticables en toutes saisons et rendre votre exploitation optimale : 

  • Gain de temps et de main d’œuvre
  • Frais vétérinaires réduits 
  • Retour sur investissement 
  • Durabilité dans le temps 

L'élevage de demain

A quoi ressemblera l’exploitation d’élevage de demain ? Si l’on tente de faire la synthèse des réflexions en cours, à la fois à l’Institut national de recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) et dans les associations agricoles, l’élevage de demain sera en fait celui qui conciliera le bien-être animal avec le bien-être de l’agriculteur. Ce dernier étant évidemment synonyme d’un modèle économique viable, non porteur de stress et durable, dans tous les sens du terme. 

Certes, le respect du bien-être animal devient une demande sociale importante. La pression est forte. Ce point-là peut sembler prioritaire. La loi impose désormais qu’on le prenne en considération, alors même que la notion divise encore les scientifiques. 

 

D’ailleurs, à propos, de quoi s’agit-il concrètement ? 

Un peu d'histoire

Longtemps, on a défini ce bien-être animal par la négative. Dès 1965, un rapport, le rapport Brambell, énonçait les cinq libertés fondamentales des animaux captifs : absence de faim, de soif et de malnutrition, absence de stress physique ou thermique, absence de douleur, de lésions et de maladie, absence de peur et de détresse, et possibilité pour l’animal d’exprimer les comportements normaux propres à l’espèce. Autrement dit, le bien-être animal, c’est quand il n’y a pas de mal-être provoqué par l’homme. Est-ce vraiment là une définition suffisante ? Clairement non. Il s’agissait là plutôt d’une leçon de morale à l’attention des maltraitants. Que faire de cela ?

Code civil

Le débat a heureusement évolué depuis. On est passé de la morale à l’anthropomorphisme. Le sujet s’est en effet enflammé dans les années 2000 sous l’effet d’une vague de protestation fondée sur l’art de prêter à l’animal ses propres émotions. On s’affligeait ainsi de voir des porcs se rouler dans la boue, pauvres bêtes élevées dans des conditions si sales,  alors qu’il s’agit pour ces animaux d’une technique toute naturelle pour se rafraîchir, puisqu’ils n’ont pas de glandes sudoripares. La maltraitance aurait précisément consisté à les priver d’une telle fange, répondaient les éleveurs. Pas forcément entendus, ni écoutés.

Résultat : en France, le statut juridique des animaux a été revu en 2015 dans le Code civil français qui les définit comme des « êtres vivants doués de sensibilité ». 

Est-ce que cela nous aide vraiment à agir en faveur du bien-être animal ? Pas si sûr.

En 2018, une expertise collective de INRAE s’est intéressée à la conscience des animaux  et l’ANSES a proposé une nouvelle définition du bien-être animal comme « un état mental et physique positif de l’animal lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal ». 

Une définition positive

En observant les choses ainsi, de façon positive, on sent bien que dès lors, que tout change. 

Plus d’anthropomorphisme ou de sensiblerie exagérée. En regardant les choses du véritable point de vue de l’animal, on comprend bien mieux ce qui le rend heureux ou malheureux.

Les animaux ressentent bien des émotions, telles que le fait d’être inquiet, optimiste ou pessimiste.On semble en outre découvrir de plus en plus que la clé de tout cela est le lien entre l’animal et son environnement. 

 

“Pour que le bien-être mental puisse être satisfait, indique ainsi un excellent article de la revue de l’Institut national pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE),  il faut redonner aux animaux la possibilité d’agir sur leur environnement.” 

Les laisser agir sur leur environnement

Cette petite phrase a l’air de rien, mais c’est à travers elle que l’on perçoit ce que devrait être l’avenir de l’élevage. C’est de cet élément-clé qu’on peut attendre la réconciliation entre bien-être de l’animal et bien-être de l’agriculteur. La capacité de l’animal à agir sur son environnement immédiat, et ce conformément aux modes de perception de son espèce (vache, cheval, mouton, etc.).

Dès lors que l’on pourra prouver que l’animal est libre de réagir selon ses propres perceptions, on sortira l’opinion publique de ses postures excessives et on pourra concilier la demande sociale de bien-être animal avec l’exigence-clé : le bien-être de l’agriculteur.

Celui-ci est en effet essentiel. Sans lui, c’est la filière élevage en entier qui disparaîtra. On ne peut se contenter de lui imposer des contraintes d’un côté (donc des investissements supplémentaires) et des contraintes de réduction des prix de l’autre pour satisfaire la lutte contre l’inflation menée par la grande distribution ou l’industrie alimentaire. 

Les solutions en matière de bien-être animal devront donc s’éloigner peu à peu des naïvetés citadines : les y a ka fokon laisser les bêtes en pleine nature, pâturant dans les prés verts, comme si les cartes postales duraient 365 jours par an.
Les vaches elles-mêmes préfèrent bien souvent se mettre à l’abri sous des hangars de stabulation. “ Seule la moitié du troupeau passe son temps dans le parc, explique sur un forum un agriculteur qui dispose à la fois d’une stabulation sous hangar et d’un parc pour le pâturage. Moralité : les animaux n’ont pas tous les mêmes goûts, comme les humains. Néanmoins, la parcelle étant le long d’un chemin de randonnée, ça donne une bonne image de l’élevage, je vous l’accorde”.
Les citadins finiront par mieux savoir “lire” les paysages agricoles, au fur et à mesure que la connaissance sur les “émotions” animales se populariseront.

Que l’on opte pour l’agroécologie, des solutions telles que le pâturage tournant dynamique ou un mode d’élevage plus classique, l’intégration du bien-être animal dans la politique de l’exploitation ira forcément dans cette direction : donner à l’animal une possibilité d’agir sur son environnement. Et l’organisation même de l’exploitation marquera ces espaces où l’animal exprimera sa liberté de se déplacer ou de s’aménager lui-même des espaces boueux, ou encore des zones d’interaction avec les autres animaux (voir ainsi, pour le cheval, l’exemple-type : l’écurie active).

Cette intégration ne pourra fonctionner que si elle contribue à la réduction des coûts de l’élevage. Autant l’agriculture de précision semble une fausse piste selon l’INRAE, ses outils promettant d’améliorer le bien-être de l’animal et de l’éleveur en permettant le suivi individualisé et en temps réel des animaux sur un smartphone (cela ne semble ni durable, ni facile à rentabiliser). 

Autant la piste d’une réorganisation des espaces avec des animaux plus libres, demandant moins de travail à l’agriculteur, se déplaçant sur des chemins stabilisés et non porteurs de pathogènes, est simple à mettre en œuvre, efficace immédiatement et son retour sur investissement facile à analyser. 

Une nouvelle "architecture" pour l'élevage

Au fond, comme on l’a déjà constaté par le passé (voir cet article consacré aux fermes modèles en Limousin à la fin du XIXème siècle), le point d’optimisation entre bien-être de l’animal et bien-être de l’agriculteur qui sera aussi un point d’optimisation entre le modèle économique et le modèle environnemental, sera lié à “l’architecture de la ferme”. 

Pas seulement celle des bâtiments d’élevage, comme au XIXème siècle, mais plus globalement, celle de l’organisation même des différentes zones de l’élevage avec ses différentes fonctions et des chemins qui y mènent.